Accueil > archéologie:alternataire > GDALE (CGA) & GroMéLiFA > DERRIERE LE FASCISME, SE CACHE LE CAPITAL

DERRIERE LE FASCISME, SE CACHE LE CAPITAL

Qui sème la misère et l’injustice, récolte les fachos

vendredi 5 mars 2004


Tract du groupe de Lille pour la manifestation antifasciste du 6 mars 2004. Départ 14h porte des Postes.

Les élections approchent et on voit ressortir le spectre du fascisme. A Lille, FN et autres groupuscules crypto-fascistes et religieux ultra-droitiers ne cessent de s’afficher (parade contre un groupe de rap jugé « anti-français », locations de salle par le bloc identitaire, meetings du FN...) Les anarchistes ont toujours lutté et continueront à lutter contre la présence fasciste. Les options racistes, autoritaires, patriarcales, ... de l’extrême droite et de ses satellites sont en totale opposition avec nos idéaux. Pourtant, selon nous, le fascisme ne se combat pas seulement quand celui-ci se rend le plus visible.

Le Pen aboie, Gauche et Droite appliquent sa politique

Après le 21 avril 2002, on nous a fait le coup du grand rassemblement pour défendre la République dans les urnes. On oublie que la véritable responsable aura été la gauche plurielle avec sa politique antisociale. Chevènement ou Vaillant ont été sur la même longueur d’ondes que Debré ou Sarkozy dans la chasse aux sans-papierEs ou la répression (et Aubry les a bien aidés à Lille) La Loi sur la Sécurité Quotidienne votée par la gauche plurielle allait à peu près aussi loin que les lois Sarkozy. Jospin au moment de Vilvoorde a reconnu que patrons et actionnaires étaient les véritables maîtres. Bref la gauche a bien préparer le terrain à la droite comme le montre aussi la casse des services publics
Quant aux suites du 21 avril ? Un matraquage anti-social tous azimuts par une droite sans complexe avec des lois liberticides, une volonté de remise en cause de l’IVG, une chasse ouverte aux sans-papierEs, une criminalisation toujours plus grande des mouvements sociaux, une casse sociale phénoménale (RMA, licenciements massifs, précarisation des salariéEs...)
Peut-on encore dans ces conditions nous refaire le chantage aux élections ? Le Pen et ses semblables ne sont-ils pas finalement de pratiques épouvantails d’autant que leurs idées sont largement mises en place ?

Le fascisme se combat dans les luttes, pas dans les urnes !

Combattre le fascisme, c’est s’attaquer tous les jours à ses racines : le capitalisme qui génère les inégalités, le chômage, l’insécurité sociale, l’Etat qui favorise l’injustice, le nationalisme, le sexisme et le racisme.
Prenons nos affaires en mains ! Au-delà des élections c’est dans les luttes des femmes, des sans-papierEs, des salariéEs, des chômeurs/ses, des locataires expulséEs avec la fin de la trêve hivernale... que nous parviendrons à imposer un autre rapport de force. Agir au lieu d’élire, c’est enfin nous permettre d’être acteurs/rices de nos vies pour ne plus être à la merci de leaders plus ou moins poujadistes, de patronNEs touTEs puissantEs...

La lutte pour l’égalité économique et sociale est la seule réponse au fascisme.